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samedi 16 octobre 2010



Les Sables d’Olonnes ( 28 septembre )


Je suis parti avec une petite fraîcheur. Bon, pas le temps de visiter Noirmoutier, et encore moins de m’aventurer sur le passage du Gois, une route qui ne devient accessible qu’à marée basse. Après Notre-Dame-des-Monts on longe la côte de plus près. L’endroit est définitivement plus touristique que la section au nord de Noirmoutier. Après 33 km, on rejoint Sion-sur-l’Océan et sa très longue piste cyclable en front de mer. Selon le site internet du village, Sion “ fait parti de St-Hilaire-de-riez, la ville ayant la plus grand capacité d’accueil estival de la Vendée. ( ... ) Sion répond aujourd’hui à une demande touristique croissante. “


Très bien, mais Sion est surtout caractérisée par ce qu’une résidente a appelé des “ pinons “ ; 5 rochers au large qui devaient faire parti du rivage, à une autre époque. La plage est faite de gros rochers qui forment des paysages lunaires à marée basse. Assez étonnant, et aussi assez périlleux. J’aurais bien aimé pouvoir explorer l’endroit plus en profondeur. Y faire des photos de nuit devrait donner des résultats assez fantasmagoriques.


Puis j’arrive à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, traversé par le fleuve Vie. L’endroit est une étonnante station balnéaire, mais aussi un important port de pêche, avis aux amateurs de sardine. En arrivant de la côte, la vue que l’on a du village est assez stupéfiante, surtout lorsque l’on n’a jamais entendu parler du lieu. Je n’ai pas osé imaginer les prix des chambres d’hôtel, mais il était encore tôt, alors j’ai décidé de continuer, même si je me serais bien attardé plus longtemps. Mais c’est à découvrir.


Puis j’ai enfilé les petits villages jusqu’à arriver à L’île d’Olonnes ; l’endroit me sonnait une cloche. Dans le coin, il y a beaucoup de villages portant le nom “ d’Olonnes “, mais il n’y en a qu’un qui s’appelle “ Les Sables d’Olonnes “. La petite cloche ? Et bien c’est le lieu de départ fétiche de la course autour du monde baptisée Vendée Globe qui a lieu à tous les 4 ans. Un fait moins connu, c’est aussi un important port pour les bateaux de plaisance et de pêche, et aussi une très grande station balnéaire où l’on peu pratiquer nombre de sports nautiques. Il semble qu’il y aurait à proximité une très belle plage, mais je n’ai pas eu le temps de la visiter.


La très aimable gentille dame de l’info touristique m’a trouvé un petit hôtel, en peu en retrait, mais près de tout, sans me charger un sou. Ouf ! Cette dame et puis aussi à l’hôtel on m’a déconseillé de me ballader du côté de la promenade de l’Amiral Lafargue ; sais pas pourquoi. La fille de l’hôtel m’a recommandé un restaurant, le Bistrot Gourmand ; ce fut mon meilleur repas en France, absolument succulent, surtout avec une petite bière aux framboises hors de l’ordinaire. Quelle surprise. Très agréable.


Les Sables d’Olonnes est une ville où il faut absolument s’attarder pour bien l’apprécier, mais moi j’étais à la course, comme toujours. J’ai pris quelques photos de nuit, mais j’avais trop à faire à l’hôtel pour m’attarder et faire le tour des lieux. Tant pis.




Fromentine / La Barre des Monts ( 27 septembre )


Le plan était simple : descendre la côte, sauf qu’en France il n’y a pas de route simple. Bon, je suis parti, le coeur léger et les doigts gelés, si je puis dire. Je me suis retrouvé dans une route dans un sous-bois, assez humide merci. Une pancarte indiquait des menhirs dans un camping, mais je ne sais pas si c’étaient de vrais menhirs ou encore un attrape-nigaud, ou encore, si c’était vrai, s’il y avait des frais pour la visite. De toute façon, il était encore tôt, et l’endroit ne devait pas être ouvert, et puis, encore de toute façon, j’avais Saint-Just derrière la cravatte, et seulement Carnac pouvait surpasser ça. Vous me suivez ? Alors continuez.


Assez vite je me suis rendu compte d’une évidence ; sur cette côte, il n’y a pas de route qui va de village en village. À chaque fois que j’avais la chance de longer la côte, à la fin du village il me fallait remonter vers la route principale, faire quelques centaines de mètres, puis replonger vers la côte. Ce manège m’est devenu vite lassant. C’est comme s’il n’y avait pas de volonté pour unir les villages entre eux. Pas assez touristique cette côte ? Sait pas. Aussi aie-je décidé de couper court et de m’élancer vers Pornic, un nom qui plairait bien à Guy A., assurément, surtout lorsque l’on prononce ce nom lentement et un peu à l’anglaise.


Pornic est niché dans une petite baie. L’Icône de Pornic en est une petite tourelle médiévale, sinon il y a la petite marina. Dans la ville, il y a une piste cyclable qui fut surtout conçue afin que les touristes du coin puissent se délier les jambes. En tout cas, ça m’a servi un temps, mais assez vite je me suis retrouvé sur la petite départementale qui passait par là. Plus loin, à Bouin, il y avait un centre d’info touristique fermé pour la saison. Dommage, car sinon on m’aurait orienté vers un gîte du passant qu’il y avait dans le coin. J’ai appris cela à l’info touristique de Beauvoir-sur-Mer, mais le gîte était à environ 4 km au nord de Bouin. Il m’aurait fallu faire 12 km en sens inverse, et refaire le même trajet le lendemain matin. Comme le dit la petite chanson : “ Non, non, nooooooon ! “. À Beauvoir-sur-mer tout était désert. Dans un hôtel, il y avait un type qui lavait la vaisselle en parlant à ses assiettes. Je n’ai pas voulu le déranger. Et puis je serais mort d’ennui dans ce village qui n’avait d’intéressant que le nom.


J’ai continué. À La-Barre-des-Monts / Fromentine j’ai trouvé un charmant hôtel, un peu au-dessus de mes moyens, mais c’était vraiment très bien comme endroit, et puis, de toute façon, il n’y avait rien d’autre à la ronde et il était déjà 4h et j’avais déjà fait 70 km. La-Barre-des-Monts est un village pimpant et bien aéré, près de la plage, avec une grosse épicerie à proximité. C’est aussi la porte d’entrée de l’Île de Noirmoutier, et puis, cerise sur le sundae, c’est aussi là que va débuter le Tour de France 2011. Alors, l’été prochain, vous pourrez voir à la tivi de quoi ça a l’air comme endroit. Le lien internet y était très bon, alors, grâce à Skype, j’ai montré à Sylvain de quoi avait l’air le village. Vous lui demanderez.