
Les Sables d’Olonnes ( 28 septembre )
Je suis parti avec une petite fraîcheur. Bon, pas le temps de visiter Noirmoutier, et encore moins de m’aventurer sur le passage du Gois, une route qui ne devient accessible qu’à marée basse. Après Notre-Dame-des-Monts on longe la côte de plus près. L’endroit est définitivement plus touristique que la section au nord de Noirmoutier. Après 33 km, on rejoint Sion-sur-l’Océan et sa très longue piste cyclable en front de mer. Selon le site internet du village, Sion “ fait parti de St-Hilaire-de-riez, la ville ayant la plus grand capacité d’accueil estival de la Vendée. ( ... ) Sion répond aujourd’hui à une demande touristique croissante. “
Très bien, mais Sion est surtout caractérisée par ce qu’une résidente a appelé des “ pinons “ ; 5 rochers au large qui devaient faire parti du rivage, à une autre époque. La plage est faite de gros rochers qui forment des paysages lunaires à marée basse. Assez étonnant, et aussi assez périlleux. J’aurais bien aimé pouvoir explorer l’endroit plus en profondeur. Y faire des photos de nuit devrait donner des résultats assez fantasmagoriques.
Puis j’arrive à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, traversé par le fleuve Vie. L’endroit est une étonnante station balnéaire, mais aussi un important port de pêche, avis aux amateurs de sardine. En arrivant de la côte, la vue que l’on a du village est assez stupéfiante, surtout lorsque l’on n’a jamais entendu parler du lieu. Je n’ai pas osé imaginer les prix des chambres d’hôtel, mais il était encore tôt, alors j’ai décidé de continuer, même si je me serais bien attardé plus longtemps. Mais c’est à découvrir.
Puis j’ai enfilé les petits villages jusqu’à arriver à L’île d’Olonnes ; l’endroit me sonnait une cloche. Dans le coin, il y a beaucoup de villages portant le nom “ d’Olonnes “, mais il n’y en a qu’un qui s’appelle “ Les Sables d’Olonnes “. La petite cloche ? Et bien c’est le lieu de départ fétiche de la course autour du monde baptisée Vendée Globe qui a lieu à tous les 4 ans. Un fait moins connu, c’est aussi un important port pour les bateaux de plaisance et de pêche, et aussi une très grande station balnéaire où l’on peu pratiquer nombre de sports nautiques. Il semble qu’il y aurait à proximité une très belle plage, mais je n’ai pas eu le temps de la visiter.
La très aimable gentille dame de l’info touristique m’a trouvé un petit hôtel, en peu en retrait, mais près de tout, sans me charger un sou. Ouf ! Cette dame et puis aussi à l’hôtel on m’a déconseillé de me ballader du côté de la promenade de l’Amiral Lafargue ; sais pas pourquoi. La fille de l’hôtel m’a recommandé un restaurant, le Bistrot Gourmand ; ce fut mon meilleur repas en France, absolument succulent, surtout avec une petite bière aux framboises hors de l’ordinaire. Quelle surprise. Très agréable.
Les Sables d’Olonnes est une ville où il faut absolument s’attarder pour bien l’apprécier, mais moi j’étais à la course, comme toujours. J’ai pris quelques photos de nuit, mais j’avais trop à faire à l’hôtel pour m’attarder et faire le tour des lieux. Tant pis.